Pourquoi s’intéresser en psychothérapie à la dimension transgénérationnelle ?


Pourquoi s’intéresser en psychothérapie à la dimension transgénérationnelle ?

Nous héritions tous et toutes d’héritages inconscients dès notre conception. Quand un enfant paraît ce qui était dissimulé se présente au devant de la scène. On parle de l’inconscient parental. Le bébé est, dès sa naissance très entouré. Fées, sorciers, sorcières, non dits, secrets de famille s’invitent autour du berceau.
Un bébé humain arrive dans un environnement saturé de représentations.

Certaines sont particulièrement prégnantes et assignent un être humain à une place qui ne lui convient pas car celle-ci est trop éloignée de la sienne. Pourtant cette assignation peut être encombrante, étouffante mais aussi « collante ». 

La personne se sent coincée, prisonnière empêchée, porteuse de valises lourdes qui ne sont pas les siennes.

Ces « héritages » contrecarrent un accomplissement, ils grippent les rouages et font souffrir sans que l’origine de cette souffrance se laisse saisir.

L’exploration de l’arbre généalogique est un outil pour éclairer les cryptes et laisser les fantômes à leur place et ainsi se libérer des héritages encombrants pour faire fructifier ceux qui soutiennent la vie et son accomplissement.


Comment explorer son arbre généalogique en psychothérapie ?

A partir d’un questionnement sur le sens de sa vie en termes d’accomplissement, je propose une exploration de l’arbre généalogique appelé génogramme. C’est un outil de représentation de ses lignées et de sa place dans la filiation à partir d’un objectif.

En séance, la personne cartographie la place des membres de sa famille. Dates et lieux de naissance et de décès, évènements marquants comme les décès précoces, les maladies, les mariages, les IVG, les adoptions, les exils, les guerres, les faillites sont repérées et mise en lien avec les blocages du présent.

Il s’agit de mettre en lumière les traumas dans un premier temps puis de mettre en mouvement des parties « gelées » de l’arbre en les jouant sous forme de scénettes avec des figurines par exemple.

Cette médiation passant par le dessin de l’arbre puis la dynamique d’un jeu où chacun retrouve sa place est réparatrice.

Les anciens contrats sont transformés, les transmissions mortifères dévitalisées au profit de ce que veut la personne pour elle dans le présent de sa vie.

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