“Pour une enfance heureuse” : repenser l’éducation

Ce livre s’adresse aux parents, grands-parents, éducateurs et enseignants.

L’auteur, pédiatre s’appuie sur les plus récents travaux en neurosciences affectives et sociales. Vous y trouverez :

  • les dernières découvertes des neurosciences accessibles à tous et appliquée à l’attitude éducative. Par une meilleure connaissance du développement cérébral de l’enfant on peut modifier une attitude éducative héritée du passé.

  • Une démonstration de la relation entre le climat affectif où se trouve l’enfant et son développement cérébral. Les expériences vécues par l’enfant retentissent sur ses capacités à construire son identité et ses relations aux autres.

  • De quoi changer concrètement d’attitude vis-à-vis de l’enfant grâce à de nombreuses illustrations. La violence éducative ordinaire qui infiltre l’enfance dès la naissance et qui est celle que nous avons tous vécue provoque des dégâts parfois irréversibles.

Catherine GUEGUEN démontre les bienfaits, sur le développement et le fonctionnement cérébral, d’une patience adaptée aux rythmes de l’enfant, d’une plus grande intelligence émotionnelle et de la bienveillance.
Il y a une autre façon d’éduquer c’est à dire de transmettre des valeurs et le goût de l’effort que de passer par un rapport de force et par la contrainte.
Changer d’attitude éducative grâce à l’état actuel des connaissances en neurosciences, tel est l’enjeu de ce livre, c’est un enjeu de santé publique.

Et pour aller encore plus loin par chapitre :

1- La relation adulte enfant
Généralités sur les relations parents/enfants. L’idée principale est que la violence qu’exprime l’enfant est souvent celle qu’il reçoit.

2- Le cerveau de l’enfant, un cerveau encore immature. Plus l’enfant est jeune plus il a dû mal à gérer ses émotions et ses affects. L’ambiance dans laquelle il vit a une influence déterminante sur son développement cérébral donc ses relations aux autres et à l’apprentissage.

3- Cerveau, affectivité et vie relationnelle chez l’enfant. Appuyée sur divers travaux et d’une multitude d’observations d’interactions entre parents et enfants, C. GUEGUEN montre l’importance de trois structures cérébrales très impliquées dans la vie relationnelle et affective.

Elle reprend avec simplicité la théorie de l’attachement qui postule le besoin vital du bébé de créer un lien avec la personne qui prend soin de lui. La qualité de l’attachement varie en fonction des premières interactions.

Tendresse et sécurité affective au cours de l’enfance permettent le développement de l’intelligence émotionnelle et relationnelle et prémunissent de perturbations physiologiques, voire structurelles à l’origine de difficultés affectives et comportementales chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte.

4- Cerveau et stress chez l’enfant. Toujours à partir de la réalité physiologique de l’enfant, l’auteur passe en revue les différentes sources de stress : l’enfant que l’on laisse pleurer, celui que l’on éduque dans la peur, celui témoin de scènes de conflits, celui qui reçoit des limites trop rigides …
Le thème de l’épigénétique est abordé, c’est-à-dire comment l’environnement influe l’expression génétique.

5-  Neurones fuseaux et neurones miroir chez l’enfant. Plus précisément, le fonctionnement de deux familles de neurones impliquées dans l’imitation et le ressenti. «  L’enfant nous imite, nous lui transmettons en priorité ce que nous faisons et ce que nous sommes. »

6- Les molécules du bien-être et la vie relationnelle. Ocytocine, endorphines et sérotonine, des réalités chimiques, marqueurs de la qualité des échanges affectueux, rassurants et agréables.

7- Le goût de vivre. Des conseils sur les besoins de l’enfant : son besoin d’être soutenu dans sa découverte du monde et son besoin de jeu

8- La Violence Educative Ordinaire VEO. Il ne s’agit pas de la maltraitance physique condamnée par la loi mais des fessées, humiliations, menaces. Une éducation qui passe par la peur et entraîne insécurité et angoisse.
La VEO, un sujet qui dérange, un sujet pour le législateur.

9- Être parent. Un chef ou un guide ? 

« Une société qui tient à ses enfants doit veiller sur leurs parents. »J. BOLWLBY

Grâce aux travaux récents du neuro développement affectif et social, la vision de l’enfant a changé. Le questionnement des rapports de domination du parent sur l’enfant ouvre de nouvelles perspectives qui laisse place à une éducation où confiance en soi, autonomie et liberté deviennent, preuves neurobiologiques à l’appui, les maîtres mots.

UN LIVRE CONVAINCANT

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Pourquoi l’amour ne suffit pas